Les Canaries

 

 

L'album

Drapeau de l'ile de Ténérife

 

Superficie 7.242 km2

Population 1.142.523 hab.
Capitales Las Palmas de Gran Canaria et Santa Cruz de Tenerife
Climat Températures moyennes

Hiver : 19° Printemps : 22°
Eté : 27° Automne : 23°


RENSEIGNEMENTS PRATIQUES
Visa: les Français n’ont pas besoin de visa.
Santé: pas de risque particulier.

Electricité : 220 V, 50 Hz (Comme en France)

Poids et mesures : système métrique.
LANGUE
L’espagnol, ou plus exactement le castillan, est la langue officielle des îles Canaries.
MONNAIE
L'€uro

Aucun vaccin particulier n’est en principe requis (mais vérifiez auprès de l’ambassade d’Espagne).
Décalage horaire: quand il est 12h à Paris, il est 13h à Las Palmas en hiver et il est 14h en été.
 

Armoiries des Iles Canaries

 

L'archipel des Canaries est situé dans l'Atlantique Nord, à 1.500 km de distance environ du sud-ouest du littoral espagnol et est divisé en deux provinces : celle de Las Palmas de Gran Canaria avec les îles orientales de Gran Canaria, Lanzarote et Fuerteventura, et celle de Santa Cruz de Tenerife avec les îles occidentales de Tenerife, La Palma, La Gomera et El Hierro.

Cette destination réunit tous les ingrédients nécessaires à la réalisation de vacances exceptionnelles. Les Canaries sont un continent de sensations qui, en plus d'un climat d'éternel printemps, proposent des infrastructures touristiques de premier ordre. C'est la destination touristique privilégiée quelle que soit la saison de l'année. Les Canaries vous attendent et vous réservent un accueil chaleureux !
 

Trois atouts de taille plaident pour ces "îles fortunées" : un climat idéal tout au long de l'année (chaud et sec même en hiver), la proximité et des prix qui restent singulièrement attractifs jusque dans le grand luxe. A quatre heures de Paris seulement, on se baigne ici au coeur de l'hiver.
D'origine volcanique, les Canaries sont un véritable paradis naturel, caractérisé par d'imposantes formations géologiques et une luxuriante végétation qui est le siège de nombreuses espèces originales et de quelques rarissimes exemplaires de flore tertiaire.

Autour de Tenerife, les îles occidentales se parent d'une verdure océanique qui annoncent déjà Madère et les Açores. Autour de la Grande Canarie, les îles orientales semblent parfois flirter avec le grand saharien vers lequel elles regardent.

 

 

UN PEU D'HISTOIRE
Les îles sont jeunes puisqu’elles ont environ 30 millions d’années. La datation au carbone 14 fait remonter les premiers habitants à l'an 200 avant Jésus Christ. L’origine des premiers habitants, qui se donnent le nom de Guanches, demeure l’objet de spéculations. On parle d’émigrants celtiques ou nordiques. Mais il est probable que les Berbères, venus de l’Afrique voisine, aient été les premiers à s’installer.
Au Moyen Age, différentes tribus, souvent ennemies, se partagent les îles. La seule île de Tenerife ne compte pas moins de neuf royaumes. Les Guanches vivent en majorité dans des grottes; ils pratiquent la culture, la chasse et la cueillette. Le capitaine génois Lancerotto Malocello débarque vers la fin du XIIIème siècle sur l’île de Lanzarote (qui portera son nom). Utopistes à la recherche du légendaire Río de Oro (fleuve d’or) censé couler à la latitude des Canaries, missionnaires et marchands d’esclaves passent ou s’y installent. Mais celles-ci ne font leur apparition sur les cartes qu’après 1341.
En 1402, le Normand Jean de Béthencourt s'établit aux Canaries. Fort du soutien de l’Espagne, il entreprend de les conquérir. Un siècle de colonialisme honteux s’ensuit, marqué par les massacres et l’asservissement de nombreux Guanches. Le traité d’Alcáçovas, en 1479, fait des Canaries une possession de l’Espagne.
Défiant l’Espagne, les premières troupes marocaines occupent Lanzarote en 1569 et 1586. Sir Francis Drake fait donner de la canonnière devant Las Palmas en 1595. La ville est détruite par une flotte hollandaise en 1599. Sous la conduite de l’amiral Robert Blake, les Anglais finissent par battre les Espagnols à Tenerife. Mais ces derniers résistent et, en 1821, les Canaries deviennent une province espagnole. Santa Cruz de Tenerife est choisie comme capitale.
La culture de la canne à sucre, de la vigne, de la banane, l’élevage de la cochenille, qui fournit le carmin, connaissent des fortunes diverses. Le blocus maritime imposé par la Grande-Bretagne pendant la Première Guerre mondiale porte un coup fatal au commerce de la banane. Les Canariens partent en masse pour l’Amérique latine à la recherche d’une vie meilleure.
En 1936, la guerre civile éclate en Espagne. Pour l’empêcher de mener à bien son projet de coup d’état, la République espagnole envoie le général Franco aux îles Canaries; celui-ci s'en s’empare. Les nationalistes franquistes arrêtent tous les sympathisants canariens de la cause républicaine.
Après la Deuxième Guerre mondiale, la misère pousse à nouveau des milliers de Canariens à fuir, cette fois clandestinement et à destination principalement du Venezuela. Au début des années 1960, le général Franco décide d’ouvrir grand la porte au tourisme. Le miracle économique s’accompagne de transformations, moins heureuses, de la physionomie des Canaries. Des millions d’adorateurs du soleil s’y rendent chaque année.
Les îles Canaries sont une région autonome depuis 1982, et la Coalición Canaria a joué un rôle important dans la victoire du Parti Populaire, parti de droite, aux élections de 1996.

UN PEU DE GEOGRAPHIE
Situé dans l’océan Atlantique, à l’ouest du Maroc, l’archipel des Canaries comporte sept îles principales et six îlots, qui sont les sommets émergés d’une vaste chaîne volcanique sous-marine. L’île de Fuerteventura, à l’est, se trouve à moins de 100 kilomètres de la côte marocaine. Couvrant un territoire un peu inférieur à celui de la Corse, l’archipel présente une multitude de paysages: étranges plateaux volcaniques, forêts majestueuses, falaises battues par l’océan, vignobles et champs d’oliviers. Sans oublier les rangées d’hôtels et les plages surpeuplées, qui font partie intégrante du paysage. Les volcans formant l’épine dorsale de l’archipel ont vu le jour au moment de la formation de la chaîne de l’Atlas en Afrique du Nord, il y a des millions d’années. Le volcan le plus élevé des Canaries, le Teide (3 718 m) sur l'île de Tenerife, est aussi le plus haut sommet d’Espagne et le troisième du monde après ceux de Hawaii. Cette activité volcanique a donné au sol sa fertilité, mais les îles sont dépourvues de rivières et souffrent périodiquement du manque d’eau. Sur certaines îles, l’eau potable provient en grande partie d’usines de dessalement de l’eau de mer.

 

CULTURE ET TRADITION
Les gens se fréquentent habituellement dans la rue; les invitations à dîner ou à une soirée chez des particuliers sont l’exception plutôt que la règle. Les Canariens vivent à la méditerranéenne: le matin commence tard, une longue pause est ménagée entre 14 et 17h pour le déjeuner, la sieste et des retrouvailles familiales; le travail reprend ensuite quelques heures, suivi du dîner, et la vie sociale se prolonge tard dans la soirée.

SAVEURS / RECETTES
Fortement influencée par l’Espagne, la cuisine canarienne n’en possède pas moins son originalité. La spécialité que vous verrez le plus souvent sur votre table est le mojo, une sauce aux nombreuses variantes dans laquelle on trempe à peu près tout, des cuisses de poulet au gofio (mélange de blé, de maïs ou d’orge cuit au four, qui remplace le pain), en passant par les papas arrugadas, de petites pommes de terre nouvelles cuites en robe des champs. La pomme de terre fut introduite aux Canaries au XVIIème siècle en provenance du Pérou et les connaisseurs en distinguent jusqu’à 23 variétés différentes. Parmi les nombreuses soupes, le potaje de berros (potage de cresson) et le rancho canario (bouillon avec des nouilles, de la viande et des pommes de terre) sont les plus typiques. Le conejo en salmorejo (lapin mariné dans du vinaigre, de l’huile d’olive et de l’avocat) passe aujourd’hui pour un pilier de la cuisine canarienne, mais c’est en fait une spécialité venue d’Aragon. Modeste, la viticulture locale réserve parfois d’agréables surprises, surtout parmi les crus de Tenerife. Le vin le plus courant, le malvasía, vient de Madère. Il est généralement doux.

RELIGION
On connaît mal le système de croyance complexe qui était celui des Guanches avant l’arrivée des Espagnols. L’un des premiers soucis des conquistadores fut de convertir les Guanches au catholicisme. Si les Canariens ne débordent pas de ferveur religieuse, l’église n’en joue pas moins un rôle social important dans l’archipel.

FETES ET FESTIVALS
A l’instar de leurs cousins d’Espagne, les Canariens font honneur à une multitude de fiestas et deferias. Le carnaval, en février-mars, est la fête la plus débridée du calendrier. Dans une atmosphère de liesse générale, défilés costumés et autres divertissements se déroulent dans tout l’archipel pendant plusieurs semaines. A Santa Cruz de Tenerife, l’événement n’a rien à envier au carnaval de Rio. Du 21 au 30 juin, dans l’île de Palma, le Bajada de Nuestra Señora de las Nieves est la fête religieuse la plus importante, mais elle a lieu tous les cinq ans seulement. Dans la Grande Canarie, à l’occasion de la Fiesta de la Virgen del Pino, les festivités durent au moins deux semaines et culminent du 6 au 8 septembre. Las Palmas (Grande Canarie) accueille plusieurs festivals artistiques importants, comme le Festival Internacional de Música (janvier), le Festival de Opera (février-mars), le Festival de Ballet y Danza (mai) et la Muestra Internacional de Cine, un festival international de cinéma qui a lieu tous les deux ans en octobre et novembre. A Agüimes (Grande Canarie), l’Encuentro Teatral Tres Continentes rassemble en septembre des compagnies de théâtre venues d’Europe, d’Amérique latine et d’Afrique.

 

CLIMAT
Les îles Canaries vivent un éternel printemps. La moyenne des températures oscille entre 18°C en hiver et 24°C en été. Si la chaleur se fait un peu trop sentir sur la plage, l’air sera plus frais en montagne; l’hiver, vous aurez franchement besoin de vêtements chauds en altitude. Les îles septentrionales connaissent un climat subtropical, à l’exception de Lanzarote et de Fuerteventura, plus sèches et légèrement plus chaudes. Les précipitations sont généralement faibles, sauf sur les côtes nord exposées aux vents et surtout sur la partie nord des îles les plus montagneuses. Les îles au relief plus plat ne reçoivent que très peu de pluies. Il arrive que le sirocco, vent chaud venant du Sahara, se mette à souffler, surtout en été; la lumière devient crépusculaire et une couche de poussière recouvre tout. C’est dans les îles de l’est que ce vent, surnommé le kalima par les Canariens, est le pire.

ECOLOGIE
Les différences d’altitude et la richesse des sols volcaniques ont doté les îles de véritables trésors biologiques. La moitié environ des 2000 espèces de plantes existantes sont endémiques, dont le palmier des îles Canaries ou le pin. En raison des microclimats, la végétation est d’une grande diversité, des sites de laurisilva (lauriers, houx, tilleuls et bruyères recouverts de lichens), classés patrimoine mondial par l’Unesco aux régions semi-désertiques où poussent les palmiers et le cardón de Jandía, une espèce rare ressemblant au cactus. L’animal le plus intéressant est le lagarto del Salmor, un lézard repoussant pouvant atteindre un mètre et qu’on ne trouve que sur l’île de Hierro. Quelques espèces de chauves-souris sont installées et plus de 200 espèces d’oiseaux s'y abritent; migrateurs pour la plupart, ils ne font toutefois que passer. Le canari, bien sûr, vit dans les espaces sauvages, mais ne vous attendez pas au petit serin que vous avez souvent vu en cage: son cousin des îles n’est pas jaune mais brun. Les îles représentent, en théorie du moins, un des territoires protégé les plus étendus d’Europe: les parcs, nationaux ou naturels, regroupent 42% des terres. Il existe quatre parcs nationaux, dont celui de Teide, qui s’étend autour du volcan, et celui de Garajonay, une forêt primitive.
 

 A VOIR

 

Ténérife


Santa Cruz de Tenerife. Porte-conteneurs, paquebots de croisières, ferries et jetfoils interîles s’alignent sur les quais de Santa Cruz de Tenerife, l’un des ports espagnols les plus actifs. Tous les centres d’intérêt de la ville se situent dans un rayon d’un kilomètre autour de la Plaza de Espana. Des trois musées de la ville, le Museo de la Naturaleza y El Hombre, qui abrite plusieurs momies guanches, est le plus intéressant. L’Iglesia de San Francisco est une superbe église baroque des XVIIème et XVIIIème siècles. Sur le front de mer, le Castillo de San Juan, de sinistre mémoire, était le marché aux esclaves africains au XVIIème siècle. Délassez-vous en dégustant un café sous les frondaisons du Parque de García Sanabria. L’île de Tenerife possède deux aéroports desservant l’Espagne métropolitaine, de nombreuses destinations internationales et toutes les autres îles de l’archipel, à l’exception de Gomera. Vous pouvez prendre un ferry, un hydrofoil ou un jetfoil vers toutes les autres îles Canaries et vers Cadix, en Espagne métropolitaine. Santa Cruz se trouve à 95 km au nord-ouest de Las Palmas (Grande Canarie).

 

Vous pouvez utiliser facilement les transports en commun ( bus, taxi ) voire louer un véhicule. Les routes sont belles et le réseau autoroutier est gratuit.

 

Nous vous conseillons : Les falaises " Los gigantes - La ville de Garachico enclavée en bord de mer entre deux montagnes et ses piscines naturelles et artificielles taillées dans la lave - Le "Drago" arbre millénaire de Icod de los Vinos - Puertos de la Cruz pour le shopping - Playa de las Teresitas la grande plage de Santa Cruz et la seule de l'ile entièrement en sable clair - La basilique de Candelaria et les statues des 9 rois Guanches - Les Pyramides de Güimar et enfin n'oubliez pas le parc national du Teide, vous vous retrouverez et traverserez un paysage lunaire.

Lanzarote


Il ne pleut quasiment jamais sur Lanzarote. Cette île aride, à première vue dénuée de charme, a été classée Réserve de la biosphère par l’Unesco en raison de son sol volcanique unique. La capitale, Arrecife, ne présente pas grand intérêt, pas plus que les trois principales stations balnéaires de Lanzarote. Mais prenez le temps de visiter l’île, vous serez frappé par sa beauté insolite. Le Parc National de Timanfaya, dans le sud de l’île, a vu en 1730 l’une des plus formidables éruptions volcaniques de l’histoire. Elle dura six années et rejeta dans l’air des milliers de tonnes de roche en fusion. Hérissé d’insolites formations de lave solidifiée, ce site de 52 km2 semble sortir tout droit d’un film fantastique. Lanzarote se trouve à 200 kilomètres au nord-est de la Grande Canarie. Elle est desservie par de nombreux vols internationaux et au départ des autres îles de l’archipel. Des ferries effectuent régulièrement la liaison avec l’île voisine de Fuerteventura, moins régulièrement avec Las Palmas (Grande Canarie).

 

Dans le parc national, arrêtez vous au restaurant El Diablo y admirer le paysage, les jets de vapeur en jetant de l'eau directement dans la lave en fusion, le grill qui dégage 80 ° C en permanence et qui permet au restaurateur de cuire sa viande. Allez voir Le lac vert ( eau de mer prisonnière entre le sable et la falaise ), la culture des vignes très particulière ( voir l'album ), la culture des cactus non pas pour la plante elle même mais pour l'élevage des cochenilles pour la production du colorant rouge sans oublier le musée de Los Jameos des Agua au nord de l'île avec son lac souterrain où vivent de petits crabes scintillants "les Munidopsis polymorpha".

 

A SAVOIR



ACTIVITES
Si les joies de la plage remportent la palme des passe-temps dans l’archipel, vous trouverez facilement des occupations plus actives. Louez une bicyclette et partez loin des foules à la découverte des îles. Parcourez les nombreux sentiers de randonnée de l’archipel. Si vous pratiquez le surf, Lanzarote et la Grande Canarie offrent les meilleurs spots. La planche à voile est probablement le sport le plus populaire. Vous pratiquerez la natation plus facilement en été, car les vagues de l’Atlantique sont menaçantes en hiver. Faites de la plongée, avec ou sans bouteille: avec un peu de chance, vous verrez des raies et des tortues parmi les poissons tropicaux. La pêche au gros est particulièrement réputée au large de la Grande Canarie. La voile se pratique toute l’année dans l’archipel.

COUT DE LA VIE
Un repas vous reviendra à au moins 5 €uros, entre 10 et 20 €uros dans un restaurant standard et à partir de 30 €uros dans un établissement chic.

CHANGE, POURBOIRE ET MARCHANDAGE
Il existe de nombreux bureaux de change dans toutes les îles et la plupart des devises fortes sont acceptées. Vous pouvez optez pour les chèques de voyage. Les principales cartes de crédit sont acceptées partout. Le pourboire est laissé à votre appréciation car les notes de restaurant incluent obligatoirement le service. Si vous en êtes satisfait, un pourboire de 5% suffira largement. Vous ne pourrez guère marchander ailleurs que sur les marchés, et même là, les prix sont généralement fixes. En négociant, vous obtiendrez peut-être une réduction dans un hôtel bon marché en cas de séjour prolongé.

QUAND PARTIR
Partez quand vous voulez, il fait beau toute l’année. Décembre et février sont les mois de plus grande affluence dans l’archipel, et ceux également où les prix atteignent leur pic: c’est l’hiver, et le temps est légèrement plus frais. Les tarifs aériens les plus intéressants sont offerts de novembre à mi-décembre et, surtout, de mars à mai (à l’exception du rush de Pâques).

JOURS FERIES
1 & 6/1 - Pâques - 1/5 - 15/8 - 12/10 - 1/11 - 6 & 25/12

AMBASSADE EN FRANCE
22, av. Marceau 75008 Paris
Tél. 01 44 43 18 00 - fax 01 47 20 56 69